Exposition virtuelle 18 - les légendes du golf : éternel Bobby JONES


Publié le 25 mai 2020

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En 1958, la ville de Saint-Andrews doit lui remettre la médaille de la Liberté. Sa femme l’accompagne pour ce long voyage. L’avion perd un moteur et manque de s’écraser. Finalement, le couple entre dans la salle principale de la municipalité. Une foule compacte les attendait avec impatience. Bobby Jones avait rédigé un discours et le papier est dans l’une des poches de son costume. Il décide de le laisser là. Il parvient à se lever de sa chaise à l’aide de sa canne. « On pourrait retirer tout ce qui s’est passé dans ma vie et me laisser seulement les parties jouées ici, ma vie serait encore riche et pleine. » Les 1700 invités entonnent aussitôt Reviendrez-vous un jour, chant suivi d’un long silence. Jones a du mal à dissimuler son émotion avant de retrouver son fauteuil.

En 1965, Alistair Cooke se rend chez lui. Son épouse lui ouvre la porte et le fait attendre dans le salon. C’est un homme, poussé sur une chaise roulante, qui lui sourit. Bobby Jones lui raconte dans les moindres détails son « parcours ». Pour conclure cette entrevue, le journaliste lui murmure : « Vous croyez en Dieu … Vous avez toujours été bon, comment votre foi ne peut faillir avec cette maladie injuste ? ». Jones lui offrit son sourire : « Cher ami, j’ai toujours joué la balle où elle était posée ». Le 6 octobre 1969, invalide, il ne peut se rendre aux obsèques d’un autre ami. Walter Hagen. Le soir, devant la cheminée du salon, Mary le voit regarder la boite où sont préservés ses boutons de manchettes.

Le 18 décembre 1971, dans son sommeil, Bobby Jones rejoint Keeler, Hagen et les autres. Deux jours plus tard, il est inhumé au cimetière d’Oakland à Atlanta. Une ville, qu’il, malgré les victoires, les honneurs, les voyages, n’a jamais quitté. Sa tombe est à quelques pas de celle de Margaret Mitchell, l’auteur D’autant en emporte le Vent : « Gardez toujours quelque chose à craindre, exactement comme vous gardez quelque chose à aimer... » Certains racontent à Saint-Andrews, lorsque les hivers sont plus rudes que ceux des Highlands, on peut apercevoir le jeune Bobby Jones et Walter Hagen se disputant un match-play sous le regard bienveillant d’un certain Oscar B. Keeler.

Retrouvez dès le 10 juillet, le livre collector ETERNEL BOBBY JONES, pour célébrer le 90e anniversaire de son Grand Chelem. Il s’agit d’un album composé de 100 photographies commentées par David Lawrence sur un format carré 23 cm x 23 cm et vendu à 55 euros TTC. 
Réservation conseillée auprès de pascale@templarpresse.com

Expositions à venir sur www.tgw18.com :

Du 29 au 31 mai inclus : série spéciale BRYSON DECHAMBEAU
Du 5 au 7 juin inclus : série spéciale SEVE BALLESTEROS
Du 12 au 14 juin inclus : série spéciale PHIL MICKELSON