HISTOIRE - Nick Faldo, noblesse oblige


Publié le 20 juillet 2020

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Seul golfeur anobli par la Reine de son vivant, Nick Faldo est le joueur européen doté du plus beau palmarès d'après-guerre, avec trois British Open et trois Masters. La défaite qu'il enregistre en tant que capitaine de l'équipe européenne de Ryder Cup de 2008 reste la seule ombre à son tableau de maître.
 

Des records de précocité malgré une éclosion tardive


Né le 18 juillet 1957 dans le Hertfordshire, un petit comté au nord de Londres, Nicholas Alexander Faldo ne découvre l'existence du golf qu'à l'âge de 14 ans, lorsqu'il regarde sur la télé en couleurs familiale le grand Nicklaus s'imposer au Masters de 1971. Il se souvient parfaitement de ce moment précis où tout a commencé : « J'étais littéralement subjugué par ces images, en particulier celles de Jack remontant les fairways d'Augusta d'un incroyable vert éclatant. Je suis alors descendu voir ma mère pour lui annoncer que j'allais me mettre au golf. "Va d'abord chez le coiffeur", me répondit-elle, ce qui me sembla être un deal assez équitable sur le moment, même si Augusta devrait encore patienter le temps d'une coupe de cheveux. »

Le niveau de golf du jeune Faldo va alors progresser à la vitesse d'un dragster. En effet, il se qualifie seulement trois ans plus tard pour le British Amateur, épreuve qu'il remporte l'année suivante sur le parcours du Royal Lytham. Ses prouesses golfiques ne passent pas inaperçues  : elles sont suivies jusqu'aux États-Unis où l'université de Houston lui offre une bourse d'études, que Nick accepte… avant de se raviser et de quitter l'établissement au bout de deux mois, estimant que le suivi des cours, aussi intéressants soient-ils, se faisait au détriment de l'amélioration et de la qualité de son jeu de golf. Déjà à la recherche du swing parfait !

Faldo revient donc en Europe, passe professionnel et intègre le Tour européen en 1976. Là encore, la progression est fulgurante puisqu'il remporte un tournoi et termine huitième de l'ordre du mérite européen en 1977, devenant par la même occasion cette année-là le plus jeune joueur à honorer une sélection en Ryder Cup, à tout juste vingt ans ! Nullement impressionné par l'équipe américaine qui domine cette épreuve depuis plus de trente ans, Faldo brille de mille feux et rend une copie parfaite : associé à l'expérimenté Peter Oosterhuis, il remporte ses deux matches de double en épinglant au passage son idole Jack Nicklaus et Ray Floyd, puis, pour faire bonne mesure, s'impose en simple le dimanche contre Tom Watson. Nick Faldo deviendra au fil du temps Mr Ryder Cup et marquera l'histoire de cette compétition de son empreinte.

 

 

Le plus beau palmarès du golf européen

Pendant les sept années qui vont suivre, Faldo se forge un joli palmarès en glanant une dizaine de titres sur le circuit européen et en accrochant de belles places d'honneur à l'open britannique, qu'il termine à quatre reprises dans les dix meilleurs. Toutefois, ses ambitions sont bien plus grandes et il souhaite désormais briller dans les tournois du Grand Chelem. Convaincu que l'atteinte de cet objectif passe par une rigueur, un travail et une maîtrise technique exacerbés, il décide de faire appel au technicien de renom David Leadbetter pour remodeler son swing et en faire une mécanique de précision fiable, régulière et imperméable à la pression. Cette démarche est exigeante et nécessite abnégation, travail et patience  ; il faut attendre trois ans avant de voir Faldo s'imposer à nouveau, à l'occasion de l'open d'Espagne en mai 1987. Il est enfin prêt à se battre sur le devant de la scène des plus grands tournois.


BRITISH OPEN
En pleine confiance et déterminé, Nick Faldo se présente ainsi en juillet 1987 au départ de l'Open qui se joue à Muirfield. Après deux tours très solides bouclés en 68 (-3) et 69 (-2), il est à un coup de la tête occupée par l'Américain Paul Azinger. Les conditions météo se dégradent fortement durant le week-end et c'est dans cet environnement hostile, sur un parcours balayé par le vent et la pluie, que le nouveau swing de Faldo fait merveille. Très régulier, il joue ses deux derniers tours dans le par, en alignant notamment dix-huit pars consécutifs le dimanche alors que tout le champ concède des coups au parcours. Il remporte finalement le tournoi avec un coup d'avance sur Azinger et Rodger Davis !
En 1990, l'Open se joue sur le légendaire Old Course de St Andrews, où la régularité du jeu de Faldo éteint assez rapidement la concurrence. Il réalise l'exploit de jouer les 72  trous sans jamais tomber dans un seul des nombreux bunkers du parcours. Il s'impose finalement avec cinq coups d'avance sur Mark McNulty et le regretté Payne Stewart, et remporte ainsi sa deuxième Claret Jug.

Retour en 1992 sur les terres de son premier triomphe à Muirfield. Faldo se régale et assomme la concurrence en rendant deux cartes de 66 (-5) et 64 (-7), score le plus bas jamais joué à l'Open après 36 trous. Faldo dispose encore d'une avance confortable de quatre coups avant d'attaquer le dernier tour, mais la machine s'enraye le dimanche et une charge de l'Américain John Cook sur les neufs trous du retour permet à celui-ci de prendre la tête du tournoi, alors que Faldo se présente au départ du quinzième trou. Nick redouble de concentration et de détermination pour arracher deux birdies sur les quatre derniers trous tandis que Cook concède un bogey fatal au 18. Après avoir rentré son dernier putt victorieux, la pression retombe et les nerfs lâchent  : souvent perçu comme un personnage froid et stoïque, Faldo est alors envahi par l'émotion et c'est en tremblant et en pleurs qu'il salue la foule pour célébrer sa victoire. Il s'impose finalement par la plus petite des marges et soulève une troisième et dernière fois le trophée.
À l'âge de 58 ans, il décide que l'édition de 2015 prévue à St  Andrews serait son dernier Open. Comme un clin d'œil de l'histoire, le grand Tom Watson, que Faldo avait battu 38 ans plus tôt à Lytham lors de ses premiers pas en Ryder Cup, choisit la même occasion pour tirer sa révérence à l'Open britannique ! C'est son fils Matthew qui porte le sac de Nick Faldo pour l'occasion. Handicapé par une blessure à la main, il serre les dents comme à son habitude et partage sa dernière partie du vendredi avec deux des meilleurs joueurs du plateau : Justin Rose et Rickie Fowler. Galvanisé par la présence de son fiston et le statut de ses partenaires du jour, Faldo rend une dernière carte de 71 (-1) en signant un birdie sur le fameux et exigeant trou n° 17, le Road Hole. C'est alors avec émotion qu'il s'arrête avec son fils sur le Swilcan Bridge, le célèbre pont de pierre qui remonte le dernier fairway de l'Old Course, regarde le ciel les bras tendus et remercie les dieux de St Andrews de lui avoir fait vivre ce moment magique.


MASTERS
Lorsque Nick Faldo arrive à l'Augusta National Golf Club en avril 1989, il ne compte que cinq participations au Masters, avec une quinzième place en 1984 en guise de meilleur résultat : pas de quoi faire de lui un favori. Ceci semble se confirmer après trois modestes cartes de 68, 73 et 77, soit un total de deux au-dessus du par, ce qui le laisse à cinq coups de la tête du tournoi à l'aube du dernier tour... Et pourtant ! Le dimanche, le putter du Britannique est incandescent et, son long jeu étant toujours aussi régulier, les birdies défilent  ; quatre sur l'aller (trous n° 1, 2, 4 et 7) et autant sur le retour (trous n° 13, 14, 16, 17) pour une carte finale de 65 (-7), tout simplement la meilleure du tournoi. Cette performance lui permet d'accrocher un play-off contre l'Américain Scott Hoch. Sur le green du premier trou de play-off, Hoch dispose d'un putt de soixante centimètres pour l'emporter. Rattrapé par la pression, il pousse plus qu'il ne frappe son putt et la balle lèche le trou sans tomber. Sa chance est passée et, sur le green suivant, Faldo ne rate pas l'occasion d'achever son adversaire en enquillant un putt de 8 mètres pour le birdie et la gagne. Sandy Lyle, lauréat de l'édition précédente, peut revêtir Nick Faldo de sa première veste verte, qui scelle la deuxième victoire de l'Anglais dans un tournoi majeur.
L'année suivante, c'est le vétéran Ray Floyd qui tient le haut du pavé et prend la tête à l'issue du troisième tour. Floyd s'est déjà imposé à Augusta en 1976 et deviendrait, en cas de victoire, le premier joueur à gagner un tournoi du Grand Chelem sur quatre différentes décennies. La dernière partie du dimanche réunit Ray Floyd et Nick Faldo et le birdie réalisé par l'Américain au trou n° 12 lui donne une avance de quatre coups avec six trous à jouer. Mais Faldo ne lâche rien et engrange trois birdies aux trous n° 13, 15 et 16, alors que Floyd concède un bogey au 17. Les deux joueurs terminent donc à égalité à dix coups sous le par. Sur le second trou de play-off, le difficile trou n° 11, le deuxième coup de Ray Floyd trouve l'obstacle d'eau, ce qui permet à Nick Faldo de s'imposer et de conserver ainsi son titre, exploit seulement réalisé par Nicklaus (1965-66) et Woods (2001-02).
En 1996, Greg Norman domine ses adversaires et le parcours de l'Augusta National en rendant notamment une carte de 63 le vendredi, égalant ainsi le record du parcours avec un jeu d'attaque flamboyant qui force l'admiration. À l'aube du dernier tour, l'Australien dispose encore d'une large avance de six coups sur son plus proche poursuivant, qui n'est autre que Nick Faldo, auteur de solides cartes de 69 et 67 pour démarrer le tournoi, suivies d'un 73 plus en retrait le samedi. Dans l'histoire des tournois du Grand Chelem, jamais un leader après 54  trous n'avait laissé filer une telle avance. Norman va s'adjuger ce triste record, en s'effondrant littéralement le dimanche avec une carte de 78, soit 11 coups de plus que le 67 de Faldo, qui rend une copie parfaite, pleine de maîtrise et de concentration. Nick s'adjuge sa troisième veste verte et sa sixième et dernière victoire dans un Majeur.


U.S. OPEN ET PGA CHAMPIONSHIP
Certes, Nick Faldo ne s'y est jamais imposé, mais il termine cinq fois dans le top 10 de chacune de ces deux épreuves. La victoire lui échappe d'un souffle à l'U.S. Open de 1988  : il dispose d'un putt de 7 mètres pour la victoire sur le green du dernier trou le dimanche, mais la balle ne disparaît pas. Le lendemain, il subit nettement la loi de Curtis Strange en play-off et ne renouvelle pas l'exploit réalisé par Tony Jacklin, qui détenait conjointement en 1970 l'U.S. et le British Open.


UN PALMARÈS EXCEPTIONNEL
Au global, Nick Faldo affiche un palmarès parmi les plus riches de l'histoire du golf. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, aucun Européen n'a gagné autant de Majeurs que lui (Harry Vardon en compte sept, tous acquis avant-guerre) ; et, parmi les non-Américains, seul Gary Player le dépasse d'une unité. Certes, Faldo a disputé et remporté moins de tournois que ses principaux rivaux des années 80 et 90 – Greg Norman, Severiano Ballesteros et Bernhard Langer – mais la qualité et le statut des épreuves remportées parle en sa faveur tant en Europe (opens de France, d'Espagne et d'Irlande, British et Volvo Masters), qu'aux États-Unis (Nissan, Doral et Heritage).

Sans égal en Ryder Cup


Il dispute les onze éditions consécutives de la Cup jouées entre 1977 et 1997, un record chez les Européens. Depuis sa sélection en 2018 au Golf National, Phil Mickelson compte une cape de plus que lui côté américain, mais il n'a jamais été capitaine. Par ailleurs, Faldo remporte 25 points pour le compte de son équipe, un autre record que seul Sergio García a battu (25,5 points) après la victoire européenne au Golf National il y a un an et demi. Enfin, Nick Faldo dispute sa première Ryder Cup à l'âge de 20 ans, là encore, seul Sergio García affiche une précocité plus importante de quelques semaines. Seule ombre au tableau, mais de taille, la lourde défaite encaissée à Valhalla en 2008, en tant que capitaine de l'équipe européenne. Ce palmarès unique valait bien une reconnaissance exemplaire, et c'est ainsi qu'en novembre 2009, Nick Faldo est fait chevalier par la reine Elisabeth II, qui lui demande alors avec candeur : «  Cela fait-il longtemps que vous évoluez dans ce sport  ?  » Et Sir Nick de répondre  : «  Plus de trente ans, votre Majesté, plus de trente ans… ». Seul Henry Cotton avait précédemment obtenu une telle distinction, mais à titre posthume.

Un miroir à deux faces


Autant le palmarès du joueur fait l'unanimité, autant la personnalité de Nick Faldo a fait l'objet de témoignages et sentiments contraires.


LA CONTROVERSE
Ainsi en 1990, l'écrivain de golf britannique Peter Dobereiner, par ailleurs correspondant sur le golf pour le Guardian et l'Observer, décrivait Nick Faldo en ces termes peu flatteurs : «  C'est un solitaire coupé de son environnement, rongé par l'ambition, arrogant, égocentrique et obsédé par le rêve impossible de la perfection technique. »
Lors de la Ryder Cup de 1991, l'attitude de Faldo avec son partenaire de double David Gilford suscita de vives critiques : en effet, Gilford était un débutant dans cette épreuve et aurait eu grand besoin du soutien de Faldo. Pour autant, ce dernier ne décrocha que quelques mots envers son partenaire durant toute la partie et l'équipe européenne perdit ce match sur le score sans appel de 7&6. Gilford dira plus tard  : «  Je suis un grand fan du sportif mais pas de l'homme. »
En 2002, l'Écossais Sandy Lyle, contemporain et partenaire de Faldo en Ryder Cup, dit  : «  Je n'ai jamais vraiment connu Nick. S'il devait passer devant moi à l'instant, il ne s'arrêterait pas pour me parler ni même ne me saluerait. » De même, dans une interview donnée en 2005, l'Américain Curtis Strange se confie en ces termes : « Nick Faldo avait une façon sournoise de croiser les bras et de vous regarder comme s'il savait que vous alliez commettre une erreur. »
Enfin, c'est certainement à l'occasion de son capitanat de l'équipe européenne de Ryder Cup en 2008 que Faldo essuiera les critiques les plus fortes. La majorité des observateurs s'attend à ce que les deux «  wild cards  » soient attribuées à Montgomerie et Clarke. Poulter et Casey seront finalement retenus, stoppant là la carrière de «  Monty  » en Ryder Cup. Les nombreuses mauvaises langues insinuent alors que l'Écossais n'a pas été retenu car, avec 23,5 points au compteur, il aurait pu dépasser le record de 25 points détenus par Faldo dans l'histoire de la Cup...
Par ailleurs, lors de la cérémonie d'ouverture, son discours est en grande partie tourné vers sa famille et ses accomplissements personnels, et il en oublie même, au moment de le présenter, la nationalité de Graeme McDowell (irlandais ou nord-irlandais).
Enfin, la stratégie qu'il retient en n'alignant sa meilleure paire de doubles qu'une session sur quatre, ou en réservant ses meilleurs joueurs pour les derniers matches de simple alors que les USA mènent 9-7 à l'issue des doubles est largement critiquée. Au final, même si ce n'est pas Faldo qui tenait les clubs, il restera le capitaine de l'équipe qui essuiera la seule défaite européenne en sept éditions entre 2002 à 2014.


L'ÉMOTION
A contrario, Nick Faldo montra dans d'autres situations une sensibilité insoupçonnée, déjà entrevue à l'issue du combat acharné face à John Cook lors de l'Open 1992 à Murfield.
En mai 2011, il couvre un tournoi pour une chaîne de télévision lorsqu'on lui apprend le décès de Severiano Ballesteros. Interrogé sur les souvenirs qu'il garde de l'Espagnol, il insiste alors sur le rôle fédérateur de «  Seve  » dans la construction de l'équipe européenne de la Ryder Cup, sur son «  fighting spirit  » et, de façon plus large, sur tout ce que les joueurs du Tour européen lui doivent. La journaliste qui l'interroge rapporte alors une citation de Ballesteros selon laquelle l'un des moments les plus forts de sa carrière fut celui où il tomba dans les bras de Nick Faldo, en pleurs, à l'issue de la victoire du Britannique contre Curtis Strange dans la Ryder Cup 1995. À cette évocation, Faldo, submergé par l'émotion, fond en larmes en disant : « Moi aussi, c'est un de mes meilleurs souvenirs. »
Dans de nombreuses interviews, il fait preuve également d'un sens de l'humour aiguisé, plein de finesse et de nuances toutes britanniques. Dans tous les cas, qu'on apprécie ou non son personnage, Sir Nick Faldo ne laisse pas indifférent !

Une reconversion pleinement réussie en dehors des fairways


FALDO ET LES FEMMES
Sur le plan personnel, Nick Faldo a connu trois mariages et autant de divorces. De l'union avec sa première femme Melanie, qu'il épousa quand il avait 22 ans, il dit non sans humour : « Nous avons vécu un mariage heureux de huit mois, nous avons malheureusement été mariés pendant quatre ans et demi. » Puis vint Gil en 1986 , qui lui donna deux filles et un garçon, et enfin Bercher en 2001, qui lui donna à son tour une fille.
Mais on ne peut pas parler de la relation de Nick Faldo avec les femmes sans évoquer Fanny Sunesson. Cette Suédoise fut appelée sur son sac à la fin de l'année 1989. Extrêmement rigoureuse, capable de mettre huit heures pour préparer un « yardage book », son sens du détail et son professionnalisme collaient parfaitement avec la personnalité de son employeur. Ils ont formé un duo caddie-joueur resté dans les mémoires. Quand Nick arrêtera sa carrière, elle fit une pige auprès de Sergio García, puis accompagna Henrik Stenson lors de ses succès marquants, avant de prendre sa retraite en 2012. Nick et Fanny ont gardé d'excellentes relations et sont restés très proches.


LA PETITE LUCARNE
Depuis 2004, Nick Faldo s'est reconverti avec succès en consultant pour la télévision américaine, tout d'abord chez ABC Sports, puis chez CBS Sports. Il fait preuve de justesse dans ses analyses et est très apprécié des téléspectateurs, il sait également manier son sens de l'humour à bon escient.
Par ailleurs, la société Faldo Design dessine et conçoit des parcours depuis 1991, et plusieurs dizaines de tracés sur les cinq continents portent aujourd'hui sa signature.
Enfin, les Faldo Series existent depuis 1996. Il s'agit d'un programme permettant à 7000 jeunes golfeurs, filles et garçons de moins de 21 ans, de s'affronter à travers 38 tournois dans 28 pays. Les vainqueurs de chaque étape jouent la finale sur le parcours de Lough Erne en Irlande du Nord et de Mission Hills à Shenzhen, tous deux dessinés par Faldo. La compétition est parrainée par des grands joueurs et joueuses de la planète golf.
ll vit depuis de nombreuses années aux États-Unis, d'où il gère l'ensemble de son business, dont la valeur est actuellement de l'ordre de 60 millions de dollars.

 


Texte de Christian Gravier  - Magazine Practice N°33
Photos 
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