Ryder Cup 2018 : Tout est prêt pour un spectacle exceptionnel !


Publié le 7 septembre 2018

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À seulement quelques jours de la Ryder Cup 2018, qui aura lieu du 25 au 30 septembre au Golf National, Practice magazine fait le point sur les conditions d’accueil des dizaines de milliers de spectateurs qui auront le privilège de prendre part à ce rendez-vous historique.

Le 26 septembre dernier, soit près d’un an jour pour jour avant le coup d’envoi de la 42e édition de la Ryder Cup, le Golf National s’est tout à coup rempli. Virtuellement, s’entend, puisque cette date marquait l’ouverture de la billetterie réservée aux licenciés de la Fédération française de golf (FFGolf). Et ceux-ci se sont littéralement rués sur l’occasion : en à peine deux heures et demie, les quelque 16 000 tickets mis en vente pour chacune des trois journées de compétition (vendredi, samedi et dimanche) ont été acquis. Quelques jours plus tard, le 15 octobre, la deuxième phase de la billetterie, celle ouverte au grand public, a rencontré un succès identique. « Cette deuxième tranche, qui représentait 60 % des billets grand public (soit environ 24 000 tickets par jour, ndlr), a également été vendue dans son intégralité », indique Pascal Grizot, président de la commission  Ryder Cup France 2018. « Quatre pour cent ont été acquis par des Français qui n’avaient pu être servis lors de la première phase, ce qui signifie qu’il y aura près de 45 % de spectateurs français durant la compétition. Pour le reste, les Britanniques représenteront 30 %, et les Américains 12 % », complète-t-il.


AUCUN ACCÈS AU GOLF NATIONAL NE SERA POSSIBLE EN VOITURE

Puisque, jamais en quatre-vingt-onze années d’histoire, une Ryder Cup n’aura attiré autant de public, l’enjeu principal de cet afflux massif de passionnés est évidemment leur acheminement jusqu’au Golf National. Dans une région déjà surchargée en temps normal en matière de trafic routier, cet enjeu est d’autant plus crucial. « Il ne sera pas possible d’accéder au golf en voiture, ni de se garer dans les environs et finir le chemin à pied », martèle d’emblée Thomas Collomb, directeur de la Sûreté, de la Sécurité, du Transport et de la Logistique à la Fédération. « Nous souhaitons donc orienter le grand public vers les transports en commun pour éviter d’engorger davantage ce secteur et de porter préjudice aux riverains. » Depuis Paris, les gares de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Massy-Palaiseau, situées respectivement à 6 et 20 kilomètres des portes du Golf National, seront aménagées pour accueillir les flux massifs de spectateurs débarquant des RER B et C et des trains de banlieue N et U. De là, des navettes gratuites assureront la liaison jusqu’au golf. Afin d’inciter un maximum de spectateurs à privilégier l’option des transports en commun, l’organisation a mis en vente un titre de transport spécial Ryder Cup, au prix de 40 euros, donnant accès à l’intégralité du réseau RATP et SNCF d’Île-de-France du lundi 24 au dimanche 30 septembre.


QUATRE PARCS-RELAIS DANS UN RAYON DE 20 KILOMÈTRES

Quant à ceux qui resteront déterminés à utiliser leur véhicule personnel, la seule option sera de se garer dans un des parcs-relais prévus pour l’occasion. Situés respectivement sur les communes de Toussus-le-Noble, Orsay, Versailles et Louveciennes, à des distances allant de 5 à 20 kilomètres du Golf National, ces parcs-relais seront ouverts de 6 à 22 heures, gardés jour et nuit, et accessibles uniquement par l’achat d’un titre de stationnement sur le site de la billetterie officielle de la Ryder Cup, au prix de 20 euros par jour du mardi au jeudi, et 40 euros du vendredi au dimanche. Si le PR1, celui de Toussus-le-Noble, est réservé au personnel de l’organisation et aux partenaires, les trois autres sont en revanche ouverts au grand public, et prévoient tous des espaces dédiés aux personnes à mobilité réduite. Enfin, aucun accès au Golf National n’étant autorisé autrement qu’en navette, des espaces de dépose pour les taxis et autres VTC sont aménagés, de même que des zones de stationnement pour les motos et vélos. Malgré une capacité d’accueil totale importante (respectivement 3400, 4000, 2000 et 2000 places pour les quatre parcs-relais), Thomas Collomb indique que « les spectateurs n’ont pas acheté tant de places de stationnement que ça… »


140 BÉNÉVOLES RENFORCERONT L’ÉQUIPE DU GOLF NATIONAL

Une fois réglée la question des billets, une fois résolu le problème de l’accès au Golf National, les heureux spectateurs pourront enfin entrer dans l’arène pour assister au spectacle ! Outre les 12 joueurs de chaque équipe, la 25e star de cette Ryder Cup sera le parcours de L’Albatros. Réaménagé, redessiné, terrassé, drainé, sablé, ichonné depuis des années par Alejandro Reyes, greenkeeper et les 40 membres de l’équipe d’entretien du Golf National, le tracé fera plus que jamais l’objet de soins attentifs et constants pendant l’épreuve. « Nous comptons énormément sur l’aide de bénévoles pour préparer au mieux le terrain. Nous en accueillerons 140 durant toute la semaine, venus de partout dans le monde, sachant que nous avons enregistré plus de 400 demandes ! » révèle le greenkeeper espagnol, qui précise que la préparation du parcours en tant que telle sera décidée par l’équipe européenne de Ryder Cup, et non par ses propres soins.


OFFRIR AU PUBLIC UNE QUALITÉ VISUELLE MAXIMALE

Au-delà de ça, le travail des jardiniers porte également sur l’aménagement des pourtours des trous, qui verront passer toute la journée des dizaines de milliers de spectateurs. « On peut déjà voir des piquets en bois qui matérialiseront l’emplacement des cordes pour le public pendant la Ryder Cup, et qui vont nous permettre de bien délimiter les travaux à venir. À l’extérieur, nous allons mettre en route un programme agronomique spécifique pour rendre le rough le plus dense possible, afin qu’il supporte au mieux le piétinement des fans, indique Alejandro Reyes. Nous avons également arraché tous les arbustes et la végétation basse sur L’Albatros, afin d’offrir au public une qualité visuelle maximale. Après la Ryder Cup, nous replanterons une végétation différente, en privilégiant des espèces plus intéressantes d’un point de vue écologique, grâce une réflexion que l’on mène avec l’aide du Muséum d’histoire naturelle de Paris. »


Texte d’Alexandre Mazas - Photos AFP