AVISGOLF - Un noël en bois…


Publié le 23 décembre 2020

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Nous y sommes ! Noël est à nos portes et Santa-Claus se prépare à livrer ses cadeaux, avec ses rênes sanitairement répartis autour de son traîneau, son masque FFP2 et sa bonbonne de gel hydroalcoolique. Sa hotte est prête, elle aussi. Elle déborde de surprises qui vous ont fait rêver au cours de l’année et que vous attendez plus que tout. A n’en pas douter, il y a du golf, là-dessous ! Mais quoi donc, précisément ? Des clubs, des apps, un voyage sur des links ensoleillés ?

Pour ma part, j’ai un faible pour les jouets en bois. Filière traditionnelle … Mon cadeau rêvé, ce serait une belle tête de driver en persimmon. Un modèle de 1949 de chez Mc Grégor, un “oil hardened” aussi ancien que les Trente Glorieuses. A la teinte noire profonde, qui lance des lames de lumière irisée sous ses quinze couches de vernis polyuréthane, et à la face caramel où le veinage du bois se pique de minuscules points noirs, typiques de ce bois qui fleure l’essence rare de la jungle sud-américaine.

Sur cette merveille, j’aurais aimé un shaft ultra-moderne. Un manche issu du circuit où d’une marque spécialisée dans le haut-niveau. Un TPT ou un ACCRA, peut-être. Plein de carbone, de boron, de fibre d’acier et de verre, et un “spine” pour son alignement. Résine en option, SVP ! Avec des points de flexion tout en haut du club, juste en-dessous du grip, qui délivreront des balles aux trajectoires vivantes et pénétrantes. Un vrai rêve d’enfant, quoi…

Mais, tout bien réfléchi,  je ne suis pas certain que le Père Noël ait encore des têtes de ce type en stock. De toute façon, le bois, qui en veut aujourd’hui ?

Pourtant, si l’on y regarde à l’aune d’une autre perspective, ce désamour est peut-être une erreur.

Car avec mon driver diptyque, les sensations de frappe sont sublimes et les trajectoires de balles se plient au moindre de mes ordres. Parce que, grâce à la modernité du shaft et des balles actuelles, l’élévation de la balle est certes plus délicate qu’’avec les drivers d’aujourd’hui – qui n’ont rien dans la tête -, mais pas si complexe que ça. Comme un juste milieu.

La question des trop grandes distances n’existe plus avec mon club issu de deux époques. Du coup, les obstacles du parcours, bunkers, dog-legs et obstacles d’eau reprennent un emplacement sensé, sur le terrain.

C’est sûr que je rêve de l’avoir, ce club dont la tête sort de la terre et le manche de l’espace.

Mais de toute façon, le bois, qui en veut aujourd’hui ?

Moi.

Alors vivement la bûche !

Bonnes fêtes à vous.

Franck de Caumette
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